Stress et alcool – un cercle vicieux ?

« Les personnes concernées doivent réaliser qu’elles peuvent se détendre sans avoir recours à l’alcool » dit Christina, 50 ans. Cette femme débordante d’énergie sait de quoi elle parle. Pendant des années, elle buvait pour décompresser et trouver le sommeil après des journées de travail stressantes. L’alcool était en outre toujours présent dans les milieux associatifs qu’elle fréquentait durant ses loisirs. Peu à peu, l’infirmière dévouée à son métier est devenue dépendante et a dû reconnaître qu’elle avait perdu le contrôle de sa consommation.

Christina utilise maintenant d’autres stratégies lorsqu’elle rentre le soir épuisée chez elle : « Je fais régulièrement de l’aquagym et de la danse, ou bien je prends soin de moi dans un centre thermal ». Elle n’a plus touché à l’alcool depuis trois ans. Sa grande satisfaction, c’est de pouvoir aujourd’hui se dédier pleinement à son travail. Son activité professionnelle est source de reconnaissance et donne sens à sa vie. Christina se sent plus forte. Lors d’une thérapie en milieu hospitalier, elle a appris à tenir compte de ses besoins et à dire non si nécessaire. Lorsqu’elle n’arrive pas à dormir la nuit, elle écoute tranquillement de la musique dans son lit.

L’alcool n’est pas un remède au stress

Les exigences du quotidien peuvent être sources de stress. Certaines personnes boivent pour atténuer les symptômes du stress. Il y a lieu de s’alerter si cette tendance s’installe dans la durée. Lorsque qu’on prend l’habitude d’utiliser l’alcool pour se détendre, la consommation risque de devenir problématique, entraînant des accidents, des difficultés familiales ou professionnelles, des soucis de santé. Il s’agit de trouver des alternatives aux substances addictives, afin que l’alcool ne devienne pas à son tour un facteur de stress.

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