Statistique de la procréation médicalement assistée 2009
En 2009, près de 6'300 couples ont suivi un traitement de procréation médicalement assistée et quelque 10’400 cycles de traitements ont été initiés. Ceux-ci ont abouti à 2'250 grossesses, qui ont donné 1'628 naissances et 1'891 enfants nés vivants.
Ce sont-là quelques-uns des nouveaux résultats de la statistique de la procréation médicalement assistée 2009 publiés par l’Office fédéral de la statistique (OFS).
Succès des traitements
Plus d’un tiers des traitements de l’année 2009 ont abouti à une grossesse. Sur l’ensemble de ces grossesses, 72% ont donné lieu à une naissance, 23% se sont terminées par un avortement spontané et 4% ont dû être interrompues en raison de complications. Sur 1628 naissances, on dénombre 17% de jumeaux et deux cas de triplés. Sur les 1891 enfants nés vivants, 30% sont des jumeaux. Huit enfants étaient morts à la naissance. À titre de comparaison, 78'000 enfants sont nés vivants en 2009.
Évolution de la procréation médicalement assistée
La croissance de la procréation médicalement assistée s’atténue légèrement. Par rapport à l’année précédente, l’augmentation du nombre de traitements a été de 5% en 2009, contre 9% en 2008, 10% en 2007 et 13% en 2006.
Les femmes qui ont commencé leur premier traitement en 2009 avaient en moyenne 36,0 ans, un âge à nouveau en légère hausse par rapport à l’année précédente. L’âge moyen du partenaire était de 39,2 ans. 21% des femmes ayant suivi un traitement de procréation médicalement assistée étaient domiciliées à l’étranger.
L’infertilité
L’infertilité masculine est la principale cause de traitement (47%). Vient ensuite l’infertilité des deux partenaires (24% des cas) et l’infertilité féminine (18% des cas). Dans 10% des cas, la raison de l’infertilité n’a pas pu être déterminée. Si l’homme est stérile, il est possible d’avoir recours à du sperme provenant de dons : 5 % des couples traités y ont eu recours en 2009.
En 2009, plus de 50’000 ovocytes ont été collectés en Suisse dans le but de procéder à une insémination artificielle. Parmi ceux-ci, 85% ont été fécondés in-vitro et 55% ont abouti au développement d’un zygote (ovule imprégné). La plupart des 1995 embryons détruits l’ont été parce que l’embryon avait cessé de se développer ou que le couple avait renoncé à poursuivre le traitement. Durant les cycles de traitement, 17'228 embryons ont fait l’objet d’une implantation utérine.