Les femmes peuvent continuer à compter sur la solidarité

Aujourd’hui, le peuple suisse a clairement rejeté l’initiative «Financer l’avortement est une affaire privée», qui prévoyait que les interruptions de grossesse ne soient plus remboursées par l’assurance-maladie obligatoire. Ce non permet de garantir que l’interruption de grossesse reste une prestation obligatoire prise en charge par l’assurance de base. Les femmes qui décident de subir une interruption de grossesse continueront donc à bénéficier de soins de qualité élevée sans devoir justifier leur choix.

Le non des citoyens représente en même temps un oui clair au régime du délai introduit il y a dix ans. La Suisse détient aujourd’hui le taux d’interruptions de grossesse le plus faible d’Europe, ce qui prouve bien que ce dernier s’est avéré efficace.