Intoxications par champignons: la saison commence

Durant les années 2008 et 2009, le CSIT a enregistré, durant la même période 11 et 9 appels.

Parmi les appels de cette année, il y a eu un cas où le champignon a pu être identifié par le contrôleur sur la base des épluchures comme étant une amanite phalloïde, un champignon extrêmement toxique.

Les amoureux de la cueillette peuvent se réjouir du prochain week-end. Après une longue période de pluies, pendant laquelle les champignons sortaient du sol, c'est une phase de temps sec et plus chaud qui s'annonce. Le CSIT déconseille pourtant expressément de consommer les champignons cueillis sans les avoir contrôlés. Pour éviter les désagréables surprises après avoir mangé des champignons que vous avez cueilli vous-mêmes, la visite chez le contrôleur des champignons est indispensable et elle pourrait même vous sauver la vie.

En ce moment, les méprises sont particulièrement fréquentes entre le cèpe ou bolet (Boletus edilus) et d'autres bolets toxiques ou non comestibles, principalement le bolet Satan (Boletus satanas), qui provoque, 2-3 heures après sa consommation, une forte gastro-entérite. Cette intoxication par champignons est certes désagréable, mais sont évolution est bénigne. Il en est tout autrement dans le cas d'erreur entre les champignons champêtres (par exemple l'agaric champêtre, Agaricus campestris) et l'amanite phalloïde ou oronge verte (Amanita phalloides). La conséquence peut en être une atteinte du foie potentiellement mortelle.

Si vous deviez avoir des doutes quant à la comestibilité de champignons après les avoir consommé, le CSIT offre son aide au numéro de téléphone 145 jour et nuit pour apprécier les risques et donner des conseils. Si de forts symptômes se font déjà sentir, il faut consulter immédiatement un médecin.

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• Centre Suisse d'Information Toxicologique (TOX)
• Maladies - Intoxications