Intoxications fongiques: La saison débute
Ces derniers semaines, le CSIT (Centre Suisse d’Information Toxicologique) a enregistré une croissance brutale des appels concernant les demandes sur les intoxications fongiques.
En août seulement, le public a demandé conseil sur des intoxications fongiques à plus de 150 reprises.
En 2008 et 2009, durant la même période, le CSIT a recensé 85 et 46 demandes. Parmi les appels enregistrés cette année, le CSIT a déjà recensé des cas par l’amanite phalloïde(Amanita phalloides), un champignon fortement toxique.
Les amateurs de champignons profitent du climat actuel, très humide et assez chaud. A une longue période pluvieuse durant laquelle les champignons ont surgis rapidement du sol, succède une phase plus sèche et plus chaude. Cependant, le CSIT conseille vivement de ne pas consommer de champignons non contrôlés. Il est donc indispensable de les faire inspecter par un contrôleur de champignons afin d’éviter les mauvaises surprises après un repas, voire assurer sa survie!
En ce moment, on confond fréquemment le bolet (Boletus edulis) avec d’autres champignons à tube toxiques ou non comestibles, surtout avec le bolet satan (Boletus satanas) qui provoque une forte gastro-entérite entre 2 et 3 heures dès sa consommation. Certes, une telle intoxication est fort désagréable, mais son évolution est bénigne. Il n’en est pas de même si l’on confond un champignon (par ex. l’Agaricus bisporus) avec une amanite phalloïde (Amanita phalloides). Une telle erreur peut entraîner une lésion au foie susceptible d’être mortelle.
En cas de doute sur la comestibilité d’un champignon après sa consommation, le CSIT conseille et apporte son assistance sur l’évaluation des risques, au numéro d’urgence 145, jour et nuit. Il est nécessaire d’appeler un médecin d’urgence dans le cas où des symptômes importants peuvent être observés.
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