Conséquences des substances radioactives
Von
(Doris Zumbühl)
Les dommages causés au corps humain par le rayonnement radioactif dépendent de la durée, de la substance ainsi que de la dose.
Le fait est que nous sommes irradiés chaque jour.
Par exemple, l’exposition moyenne au rayonnement pour la population suisse est de 5.5 millisieverts par an. Le sievert (Sv) est l’unité de mesure de la dose de radiation, auparavant REM.
A titre de comparaison, aux alentours de la centrale nucléaire endommagée au Japon, des radiations jusqu’à 400 millisieverts par heure on été mesurées cette semaine.
Les conséquences de la radioactivité dépendent de plusieurs facteurs:
Durée de l’irradiation: si le rayonnement est bref, l’organisme peut moins bien compenser l’irradiation que lors d’une dose identique administrée sur une plus longue durée.
Dose: une dose élevée de rayonnement cause dans les jours qui suivent des maladies aigues et potentiellement mortelles. Par exemple, une dose de 4 sieverts (Sv) durant une courte période est mortelle dans 50% des cas. Un rayonnement de 5-6 sieverts sur un petit laps de temps induit la mort chez presque tous les organismes.
Une dose de rayonnement faible n’est par contre pas mortelle, mais augmente à long terme le risque de développer un cancer. Par exemple, une exposition de 100 millisieverts sur une année cause 1% de cancers ou de malformations dans la descendance. Les enfants sont, à cause de leur division cellulaire plus rapide, particulièrement sensibles.
Substance: une centrale nucléaire produit des gaz rares radioactifs particulièrement dangereux (xénon 133 et krypton 85). L’avantage de ces substances est quelles sont extrêmement volatiles; le risque pour la santé disparait déjà à partir de quelques kilomètres du centre nucléaire.
L’iode 131 et le césium peuvent se retrouver dans la chaine alimentaire via l’eau potable. L’iode radioactif ingéré s’accumule rapidement dans la thyroïde, ce qui augmente le risque d’un cancer de la thyroïde. Dans ce cas, la prise de tablettes d’iode est bénéfique, car elles contiennent de l’iode non radioactif qui s’accumule dans la thyroïde, empêchant cette dernière d’accumuler l’iode radioactif. La prise de ces tablettes est par contre préventivement inefficace. En effet, l’iode 131 ayant une demi-vie de seulement 8 jours, l’effet suivant sa consommation préventive s’évanouit rapidement.
Par contre, le césium 137 a une demi-vie de 30 ans, ce qui explique qu’il se trouve longtemps dans l’eau potable et qu’il s’accumule dans la chaine alimentaire. De ce fait, le taux de radioactivité des produits alimentaires est régulièrement contrôlé. Par exemple, des champignons avec un taux élevé de césium se trouvaient encore en Suisse 20 ans après l’accident de Tchernobyl.
Le strontium 90 et le plutonium 239, se liant à la poussière, peuvent entrer dans le corps par les voies respiratoires et y causer des dommages cellulaires.
Par exemple, l’exposition moyenne au rayonnement pour la population suisse est de 5.5 millisieverts par an. Le sievert (Sv) est l’unité de mesure de la dose de radiation, auparavant REM.
A titre de comparaison, aux alentours de la centrale nucléaire endommagée au Japon, des radiations jusqu’à 400 millisieverts par heure on été mesurées cette semaine.
Les conséquences de la radioactivité dépendent de plusieurs facteurs:
Durée de l’irradiation: si le rayonnement est bref, l’organisme peut moins bien compenser l’irradiation que lors d’une dose identique administrée sur une plus longue durée.
Dose: une dose élevée de rayonnement cause dans les jours qui suivent des maladies aigues et potentiellement mortelles. Par exemple, une dose de 4 sieverts (Sv) durant une courte période est mortelle dans 50% des cas. Un rayonnement de 5-6 sieverts sur un petit laps de temps induit la mort chez presque tous les organismes.
Une dose de rayonnement faible n’est par contre pas mortelle, mais augmente à long terme le risque de développer un cancer. Par exemple, une exposition de 100 millisieverts sur une année cause 1% de cancers ou de malformations dans la descendance. Les enfants sont, à cause de leur division cellulaire plus rapide, particulièrement sensibles.
Substance: une centrale nucléaire produit des gaz rares radioactifs particulièrement dangereux (xénon 133 et krypton 85). L’avantage de ces substances est quelles sont extrêmement volatiles; le risque pour la santé disparait déjà à partir de quelques kilomètres du centre nucléaire.
L’iode 131 et le césium peuvent se retrouver dans la chaine alimentaire via l’eau potable. L’iode radioactif ingéré s’accumule rapidement dans la thyroïde, ce qui augmente le risque d’un cancer de la thyroïde. Dans ce cas, la prise de tablettes d’iode est bénéfique, car elles contiennent de l’iode non radioactif qui s’accumule dans la thyroïde, empêchant cette dernière d’accumuler l’iode radioactif. La prise de ces tablettes est par contre préventivement inefficace. En effet, l’iode 131 ayant une demi-vie de seulement 8 jours, l’effet suivant sa consommation préventive s’évanouit rapidement.
Par contre, le césium 137 a une demi-vie de 30 ans, ce qui explique qu’il se trouve longtemps dans l’eau potable et qu’il s’accumule dans la chaine alimentaire. De ce fait, le taux de radioactivité des produits alimentaires est régulièrement contrôlé. Par exemple, des champignons avec un taux élevé de césium se trouvaient encore en Suisse 20 ans après l’accident de Tchernobyl.
Le strontium 90 et le plutonium 239, se liant à la poussière, peuvent entrer dans le corps par les voies respiratoires et y causer des dommages cellulaires.
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Doris Zumbühl
Doris Zumbühl est assistante médicale diplômée. Elle a obtenu plusieurs formations postgraduées dans les domaines du journalisme, de l’informatique et du traitement d'images.