La carence en fer chez les femmes
Lorsque cette perte n’est pas compensée par l’apport d’un milligramme supplémentaire de fer résorbé par jour, il y a carence en fer.
Environ 80% des femmes non ménopausées ont des réserves de fer trop faibles et entre 10 et 20% souffrent d’une carence en fer.
Le risque de carence en fer est encore plus marqué pendant la grossesse, étant donné que les besoins en fer sont beaucoup plus importants pendant cette période. Jusqu’à 30% des femmes souffrent d'anémie pendant la grossesse. Dans la plupart des cas, il s’agit d’une anémie ferriprive. L’anémie ferriprive augmente le risque de fausse couche, d’accouchement prématuré, de problèmes de croissance de l’enfant, d’infection de la mère (infections urinaires, notamment) et de tolérance réduite aux saignements lors de l’accouchement.
Les besoins sont également plus importants en période d’allaitement, le lait devant apporter des oligoéléments (y compris du fer) à l’enfant. A cela s’ajoute le fait que les saignements de l’accouchement ont un impact négatif sur le bilan ferreux.