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Carence en fer, syndrome de carence en fer, anémie ferriprive

Une carence en fer se manifeste par une fatigue, une baisse d’efficacité mais peut être facilement traitée, de préférence avant que les symptômes ne deviennent trop graves.

En cas d’apport très insuffisant en fer, de problème d’absorption par l’intestin ou d’une perte de fer suffisamment élevée, nous sommes en principe tous, et à tout âge, susceptibles de souffrir d’une carence en fer (ou syndrome de carence en fer).

Les femmes en âge de procréer, les enfants, les personnes âgées, les sportifs de haut niveau mais aussi les personnes souffrant de maladies intestinales chroniques ou d’autres affections chroniques appartiennent aux groupes à risque, sujets à une carence en fer ou à une anémie ferriprive (anémie causée par une carence en fer), dans les cas les plus graves.

Fatigue, perte d’efficacité, chute des cheveux sont autant de signes d’un déficit en fer, qui peuvent même aller jusqu'à des palpitations et une détresse respiratoire dans le cas d'une anémie ferriprive.

Carence en fer – Le bon équilibre

Ce besoin est encore plus élevé chez les enfants en pleine croissance, les femmes enceintes ou allaitantes et bien entendu en cas de saignements chroniques. Les principales sources de fer sont: la viande, les céréales (le pain!), les légumineuses et certains légumes (surtout les pommes de terre, le chou-fleur, la choucroute).

Cependant, l’apport en fer fourni par la viande est près de trois fois supérieur à celui des végétaux. La viande, le poisson, la vitamine C et les acides de fruit améliorent l'absorption du fer dans l'intestin; les fibres, le soja, le thé noir et le café limitent cette absorption.

Carence en fer: l’apport alimentaire

Le fer, qui est un oligoélément, doit être apporté par notre alimentation. Chez un homme adulte en bonne santé l’apport en fer journalier doit être d'environ 10 à 15 mg, et encore plus chez les femmes du fait de leurs règles.

Ce besoin est encore plus élevé chez les enfants en pleine croissance, les femmes enceintes ou allaitantes et bien entendu en cas de saignements chroniques. Les principales sources de fer sont: la viande, les céréales (le pain!), les légumineuses et certains légumes (surtout les pommes de terre, le chou-fleur, la choucroute).

Cependant, l’apport en fer fourni par la viande est près de trois fois supérieur à celui des végétaux. La viande, le poisson, la vitamine C et les acides de fruit améliorent l'absorption du fer dans l'intestin; les fibres, le soja, le thé noir et le café limitent cette absorption.

Absorption du fer et métabolisme

Le fer ferreux (Fe2+) peut être absorbé directement par la muqueuse intestinale, au niveau du duodénum et de la partie supérieure de l’intestin grêle, tandis que le fer ferrique (Fe3+) doit préalablement être réduit en fer ferreux.

Les cellules libèrent le fer qui est envoyé dans le sang par le biais d’une protéine appelée transferrine. Celle-ci est responsable du transport dans les organes cibles. Grâce à un mécanisme de régulation, l’intensité de l’absorption du fer par l’intestin peut être largement adaptée en fonction des besoins.

Absorption du fer et métabolisme

 

Carence en fer: comment perd-on du fer?

La régénération de la peau, de la muqueuse intestinale et urogénitale ainsi que de petits saignements nous font perdre près de 1 à 2 mg de fer par jour, une perte qui doit être compensée par notre alimentation.

Un apport d'au minimum 10 à 15 mg de fer par jour est nécessaire car notre intestin n’absorbe que 10 % environ du fer présent dans notre alimentation.

Les femmes non ménopausées perdent plus de fer en raison de leurs règles, ce qui représente une perte d'au moins 1 mg par jour.

Quand parle-t-on de carence en fer?

Si l’apport en fer est insuffisant, l’absorption par l’intestin trop réduite ou la perte de fer trop grande, le bilan ferreux est négatif. Cela entraîne les états de carence en fer suivants (classement par ordre décroissant):

  1. Diminution de la réserve en fer
  2. Carence en fer sans anémie: les processus métaboliques liés au fer peuvent être perturbés.
  3. Anémie ferriprive (anémie suite à une carence en fer)

 

Carence en fer permanente en cas de bilan du fer négatif

 

15 pour cent des femmes non ménopausées présentent une carence en fer

Aujourd'hui, les cas graves d'anémie ferriprive sont rares. Toutefois, des anémies ferriprives légères et surtout des carences en fer sans anémie sont très fréquentes notamment chez les femmes en âge de procréer.

Des études américaines et européennes ont estimé la fréquence d’anémie ferriprive chez les femmes non ménopausées à environ 3 % et la fréquence de carence en fer sans anémie à près de 15 %.

Les auteurs d’une étude menée en Suisse ont analysé la fréquence de la carence en fer chez des recrues: sur 11 322 jeunes hommes, 7 % présentaient une carence en fer sans anémie; seulement 0,1 % souffrait d'une anémie.

L’apparition, au cours de ces dernières années, de préparations à base de fer bien tolérées et administrées par voie intraveineuse ainsi que l’amélioration de symptômes tels que fatigue, difficultés de concentration, chute de cheveux, baisse d'efficacité, grâce à une prise de fer précoce (avant le développement d’une anémie), ont remis la carence en fer au centre des débats.

On peut cependant éviter d’en arriver là. Le manque de fer peut être traité de manière relativement efficace et rapide. Dans les paragraphes suivants, nous abordons les groupes à risque spécifiques et les symptômes associés à une carence en fer et à une perte de fer. Nous vous informons également sur les aliments riches en fer, la manière dont les médecins déterminent une carence et les différents traitements permettant d’éviter une anémie ferriprive.

Dr méd. Daniel Desalmand

Daniel Desalmand a étudié la médecine à Berne. Après ses études, il a acquis une expérience clinique de plusieurs années en chirurgie et en médecine interne avant de se tourner vers le journalisme scientifique.

Doris Zumbühl

Doris Zumbühl est assistante médicale diplômée. Elle a obtenu plusieurs formations postgraduées dans les domaines du journalisme, de l’informatique et du traitement d'images.
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Sources, symtpômes, options diagnostiques et thérapeutiques
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