1 santeweb
 

Qu’est-ce que la polysomnographie? 

La polysomnographie sert principalement à diagnostiquer avec certitude un syndrome d’apnées du sommeil (forts ronflements avec pauses respiratoires) ou une fatigue diurne inexpliquée. Toutefois, d’autres problèmes de santé survenant pendant le repos nocturne peuvent également être clarifiés au laboratoire du sommeil, par ex. le syndrome des jambes sans repos. L’examen nécessite de dormir une nuit au laboratoire du sommeil, pendant laquelle diverses fonctions corporelles sont surveillées et enregistrées.

La polysomnographie est un examen de médecine du sommeil. Les médecins prescripteurs sont en règle générale le médecin traitant, l’ORL ou le pneumologue.

L’examen nécessite-t-il une préparation particulière? 

La polysomnographie peut être effectuée sans préparation particulière. Le jour de l’examen, il convient de renoncer à la sieste.

Quels points sont à clarifier avant l’examen?

Discussion de la problématique avec le médecin ainsi que recueil des habitudes de sommeil à la maison, éventuellement à l’aide de questionnaires

Prise de médicaments, principalement ceux influençant le sommeil

Dans la plupart des cas, une polysomnographie est d’abord précédée d’une polygraphie ambulatoire. Un petit appareil numérique permet d’enregistrer à la maison les paramètres essentiels du sommeil, de la respiration, de l’apport en oxygène et des ronflements. Lorsque les résultats révèlent des troubles nécessitant un examen diagnostique, par ex. une apnée du sommeil (ronflements nocturnes avec pauses respiratoires), un examen plus approfondi a lieu au laboratoire du sommeil.

Comment la polysomnographie est-elle réalisée?

L’examen au laboratoire du sommeil débute le soir. Lors de l’entretien d’admission, le déroulement de l’examen est expliqué et le patient s’installe dans une chambre individuelle pour la nuit. Il est généralement prié de remplir un questionnaire concernant ses habitudes de sommeil et troubles du sommeil. Directement avant d’aller se coucher, il est connecté à des électrodes de mesure, puis s’endort tout à fait normalement. Les nombreux câbles sont reliés en un seul faisceau, afin que le patient puisse bouger dans le lit sans les emmêler. Pendant toute la nuit, les médecins du sommeil surveillent les enregistrements de polysomnographie. Les électrodes permettent de contrôler diverses fonctions corporelles, notamment les mouvements respiratoires de la poitrine et du ventre (sangle pectorale et ceinture abdominale munies de capteurs de mouvements), les flux respiratoires (capteurs au niveau de la bouche et du nez), l’apport en oxygène (oxymètre au bout du doigt), les ondes cérébrales (électroencéphalogramme, EEG), l’activité cardiaque (électrocardiogramme, ECG), les mouvements oculaires (électrodes à proximité ou au-dessus et en-dessous des yeux) et les mouvements des jambes (capteurs de mouvements au niveau des deux jambes). Par ailleurs, les bruits de ronflement (microphone au niveau du cou) et les mouvements corporels (caméra vidéo infrarouge) ainsi que les positions du corps (capteur de position) sont enregistrés. Le lendemain matin, les électrodes sont retirées. Il est ensuite possible de se doucher, prendre le petit déjeuner et rentrer chez soi ou se rendre au travail. En cas d’examen supplémentaire d’une fatigue diurne ou d’une somnolence diurne (assoupissement), le patient reste encore à l’hôpital jusqu’à l’après-midi et est soumis à divers tests de mesure des facultés de concentration et d’attention.

Quand la polysomnographie est-elle utilisée? 

La polysomnographie sert principalement au diagnostic de troubles du sommeil en rapport avec de forts ronflements, mais aussi d’autres problèmes de santé survenant pendant le repos nocturne.

Motifs fréquents d’une polysomnographie:

  • Syndrome d’apnées du sommeil, ronflements nocturnes avec pauses respiratoires
  • Fatigue ou somnolence diurnes inexpliquées
  • Syndrome des jambes sans repos
  • Narcolepsie

La polysomnographie comporte-t-elle des risques ou effets indésirables? 

Cet examen est indolore et sans risque.

Dr méd. Fritz Grossenbacher

Fritz Grossenbacher a étudié la médecine à Berne. Il est titulaire d’un Master of Medical Education de l’Université de Berne et de Chicago ainsi que d'un certificat en Teaching Evidence based Medicine du UK Cochrane Center d’Oxford.

Doris Zumbühl

Doris Zumbühl est assistante médicale diplômée. Elle a obtenu plusieurs formations postgraduées dans les domaines du journalisme, de l’informatique et du traitement d'images.
Rectangle Bottom
Rectangle Right Top
Les tableaux pathologiques
Sources, symtpômes, options diagnostiques et thérapeutiques
Sky Right Top
finish adserving